Malheureusement, le rêve prend fin lorsque la guerre éclate avec la Prusse en 1870. La Païva, de son vrai nom Esther Lachmann. À la fin de la guerre en 1877, la Marquise de Païva, par sa connaissance du milieu parisien, aide son époux à calculer le montant des indemnités de guerre que la France doit à l’Allemagne grâce à ses connaissances des richesses des uns et des autres. [4] ; préface par L. Léouzon Le Duc, éditeur : chez tous les libraires (Paris), édition : 1883-1884, p. 68. Visite qui a été pour moi l’occasion d’en apprendre plus sur la mystérieuse Païva, l’une des demi-mondaines les plus détestées mais aussi admirées du Second Empire. Les amoureux de Paris connaissent le somptueux hôtel de la Païva sur les Champs- Elysées. Le lendemain du mariage, elle déclare à son mari que chacun ayant obtenu ce qu’il voulait, il convient d’en rester là. Elle monte à cheval qu’elle lance au galop, habillée en homme, chasse avec fougue, dans les terres de ses propriétés allemandes, ou à Pontchartrain où elle donne également des réceptions splendides les soirées d’été. En 1852, Thérèse devient la maîtresse d’un richissime prussien, un cousin du chancelier allemand Otto von Bismarck, le comte Guido de Donnersmarck, originaire de Silésie. Henri Herz a 38 ans, il est riche et à l’apogée de sa carrière de pianiste. ↑ Parisis (Émile Blavet) : La vie parisienne ; la ville et le théâtre ; préface de François Coppée, Paris, L. Boulanger, 1885, p. 46-47. Gabrielle Houbre, Courtisanes sous surveillance in, L’ascension d’une courtisane au XIXe siècle : la marquise de la Païva, La Païva à la Bibliothèque Nationale de France, Hôtel Païva, 25 Avenue des Champs-Elysées, http://gw.geneanet.org/garric?lang=fr;p=therese;n=lachmann, http://plume-dhistoire.fr/blanche-de-paiva-lionne-de-paris/, https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=La_Païva&oldid=177871139, Article de Wikipédia avec notice d'autorité, Portail:France au XIXe siècle/Articles liés, Portail:Époque contemporaine/Articles liés, Portail:Biographie/Articles liés/Culture et arts, licence Creative Commons attribution, partage dans les mêmes conditions, comment citer les auteurs et mentionner la licence, Hôtel particulier place saint-Georges à Paris, Hôtel particulier avenue des Champs-Elysées à Paris, Aux termes d'une transaction secrète, elle possédait le collier de 600 000 francs ayant fait partie de la collection de l', Gabrielle Houbre, « Courtisanes sous surveillance », in. Elle côtoie Wagner, Liszt, von Bülow, mais aussi Théophile Gauthier avec qui elle se lie d’amitié, et reçoit tous ces artistes de renom dans leur salon au 48 rue de la Victoire. Vers 1840, elle rencontre le riche pianiste Henri Herz, qui tombe éperdument amoureux d’elle et qui lui fait connaître plusieurs autres artistes : les compositeurs Franz Liszt et Richard Wagner, les écrivains Théophile Gautier et Émile de Girardin. et surtout pour les photos!!!!!!MERCI. C’est Guido qui aide Blanche à réaliser cet hôtel auquel elle a donné son nom, démonstration d’opulence, œuvre qui peut et doit témoigner de sa réussite sociale ! Les portraits de Diane de Poitiers, Madame de Maintenon, Cléopâtre et Catherine II de Russie sont accrochés aux murs, en guise de comparaison ! Détail de la façade : statues de l'Abondance et de la Tempérance. Photographie de 1850 environ. En 1848, ayant mangé tous les billets d’Henri Herz, elle se fait chasser par la famille de ce dernier. Ce dernier revient en France mais, ruiné, il se suicide le 9 novembre 1872[7]. Blanche partage toute la vie de son amant. Elle va tenter de refaire sa vie à Londres. Les Goncourt, dont la propension à la mélancolie, au pessimisme et à l’exagération est connue de leurs contemporains, donnent à nouveau un portrait peu flatteur de La Païva, qui exhibe à ses hôtes un décolleté plongeant dans le dos, laissant à nu ses épaules jusqu’aux reins : Une figure qui, sous le dessous d’une figure de courtisane encore en âge de son métier, a cent ans et qui prend ainsi, par instants, je ne sais quoi de terrible d’une morte fardée. Elle loue d’ailleurs une loge à l’année au Théâtre-italien, et s’y rend environ deux fois par semaine. Il est possible que le titre trompeur d’Araújo de Païva provienne d’une supposition populaire affirmant qu’il se serait lié au vicomte de Paiva, ambassadeur du Portugal à Paris dans les années 1850, véritable détenteur du titre de noblesse lié au château homonyme. Une fille lui naît d’Henri Herz en 1842, Henriette. Découvrez cette adresse ultra-confidentielle avec Maud Hacker, conférencière experte de notre capitale. Païva est le nom d'un château du Portugal sur le Douro, n’ayant jamais appartenu à Araújo, fils d’un roturier, Albino Gonçalves de Araújo, marchand colonial portugais, et son épouse, Mariana Vicência de Paiva. Esther Pauline Blanche Lachmann est née de parents juifs polonais de la région ouest de la l'Empire russe, appelée Zone de Résidence des Juifs[1]. Elle rencontre, probablement au tout début des années 1860, le comte Guido Henckel von Donnersmarck, un Prussien luthérien de onze ans plus jeune qu’elle. L’Hôtel Païva, que les frères Goncourt surnomment sans complaisance « Le Louvre du cul », est parvenu jusqu’à nous dans un état de conservation exceptionnel. Il tombe fou amoureux de la jeune femme et, même s’il ne peut l’épouser (n’oublions pas qu’elle est mariée !) La petite, confiée à la famille Herz, décèdera à l’âge de 12 ans. Mais sa seconde épouse exigea que la dépouille fût inhumée. Il les dessine, mais surtout, il les invente en les drapant, en les construisant sur le corps d’un mannequin cabine, en créant des tissus. La Païva devient comtesse von Donnersmarck. Mais la pièce la plus fascinante reste la salle de bain. Blanche, elle, s’est trouvé un nom (sous lequel elle va être immortalisée) qui lui ouvre de nouvelles portes. La femme est supérieure , son instinct la place au sommet de la prédation. La période de sa vie qui suit est celle qui com… Le 11 août 1836[2], on la marie à Antoine François Hyacinthe Villoing, tailleur français né vers 1810 et installé en Russie. En 1857, Donnersmarck lui offre aussi le château de Pontchartrain, où elle séjourne en villégiature[6]. Pour le décor intérieur, conçu par Pierre Manguin, la femme est partout, qu’elle soit peinte ou sculptée. On raconte qu’elle aurait attiré l’attention de ce célébrissime pianiste en s’évanouissant à l’un de ses concerts. En 1836, elle épouse un modeste tailleur français installé à Moscou, Hyacinthe-François Villoing, avec qui elle a un fils en 1837 (il mourra à l’âge de 25 ans). GRAND BRAVO!! Déterminée, elle fréquente les lieux adéquats pour se faire remarquer, notamment les stations thermales et les théâtres. Entre 1856 et 1865, il lui fait construire, au 25, avenue des Champs-Élysées, le somptueux hôtel de la Païva[4]. Il faut bien qu’elle soit plutôt savante pour alimenter la conversation avec des hôtes aussi lettrés et prestigieux ! Merci de cet article auquel je reviedrais…. Les preuves ne manquent pas. Intelligente, elle se lie avec d’anciennes courtisanes et des modistes, qui acceptent de lui faire crédit pour qu’elle s’achète des toilettes à la dernière mode. Elle n’avait qu’un but : le pouvoir. Mais dès l’année suivante, rebutée par une vie qu’elle trouve ennuyeuse, elle s’enfuit avec un inconnu, dans un long périple à travers l’Europe qui la conduit jusqu’à Paris. L’opulence de ses tissus rappelle la revanche sociale de cette fille de pauvre tisserand russe devenue marquise et femme la plus convoitée de Paris. Il s’avère être également le cousin de Bismarck ! Aucune femme convenable ne se compromet à paraître chez La Païva. Une pièce d’un luxe inouï, dans le style mauresque : bas-reliefs en onyx d’Algérie, corniche faite d’une multitude de minuscules miroirs à facettes, carreaux de faïence d’un bleu éclatant… Une atmosphère très orientale. C’est d’ailleurs Guido qui négocie l’indemnité de guerre que la France doit payer, une somme exorbitante : 6 milliards de francs ! il la présente comme sa femme. «Nombre d'entre eux représentent le corps humain, certains de manière plus explicite que d'autres. Le comte Léo Amadeus Henckel von Donnersmack, lorsqu’il raconte à sa femme le mariage de son cousin Guido avec La Païva, la juge « authentique, sincère, agréable, courageuse ». Next to it, on the Rue du Temple, is the Chinese Church of Paris. Peintures murales allégoriques dans l'escalier en onyx du vestibule d'entrée. Les diamants de la Païva Deux diamants jaunes de près de cent carats chacun et d'une eau remarquable constituaient le cadeau de noces exigé par l'immortelle marquise de Païva, célèbre courtisane du Second Empire, de son fiancé le général comte Henkel von Donnersmark. Les contemporains soulignent l’abus de maquillage chez La Païva, surtout en vieillissant. Elle se construit alors une importante culture musicale et entretient son propre don pour le piano. On commence à regarder La Païva d’un œil soupçonneux. Juive, étrangère, demi-mondaine ayant amassé une incroyable fortune et s’étant élevée au plus haut dans l’échelle sociale, Blanche, c’est certain, ne s’embarrassa jamais d’états d’âme. Le couple se sépare et le « marquis » de Païva retourne au Portugal, mais elle continue de porter le titre présumé de son époux en tant que « marquise de Païva, qui sonne bien ». Ce qui prouve que la femme de tout temps et quelle que soit la situation complexe dans laquelle elle se trouve , est capable de se hisser au plus haut niveau et de dominer d instinct son environnement ainsi que de maîtriser des milieux divers . Son premier mari, Villoing, quitte la Russie pour la reconquérir mais elle le repousse. Le lit de la Païva a été commandé par la plus riche demi-mondaine parisienne du Second Empire, Esther Lachmann, dite «La Païva». Son mariage avec le marquis de Païva est annulé le 16 août 1871. Après la guerre franco-allemande de 1870, elle se mêle de politique. Le 5 juin 1851, la veuve (Villoing) séparée (de Herz) épouse un riche Portugais, Albino Francisco de Araújo de Païva, qui lui offre un hôtel au 28, place Saint-Georges, construit en 1840 par l’architecte Édouard Renaud, où elle réside jusqu’en 1852. Le marquis, couvert de dettes, se suicidera en 1872…. La séduction est pour elle une stratégie, une façon de faire aboutir ses projets de réussite sociale et matérielle. La Païva s’est fait représenter, nue et couverte de bijoux, chevauchant un dauphin. Il est même presque identique à celui de l’Impératrice Eugénie aux Tuileries ! Restée en France, elle dilapide la fortune de son compagnon : la famille de ce dernier la chasse. « Quand Paris était un paradis », le livre qui raconte une vie passée à l’ombre de la tour Eiffel « Le Monde, c’est moi ! Fin 1848, elle regagne Paris où elle entretient une liaison avec le duc de Gramont. 3 prénoms, 3 mariages, et de multiples amants… Ce sont les étapes de l’ascension sociale spectaculaire d’une femme qui a côtoyé les bas-fonds de la prostitution avant de tenir le salon le plus couru de Paris : Blanche, alias Thérèse, alias Esther. A tort on l’a classé comme courtisane mais elle était perçue comme une aventurière qui avait sa fortune par amants et mariages successifs en effaçant toute trace de galanterie. Mauvaise pioche. La période de sa vie qui suit est celle qui comporte le plus de zones d’ombre, éclairées par ses propres affabulations : elle dira plus tard qu’elle s’est initiée à l’érotisme à Constantinople ! En montant le superbe escalier presque entièrement fait en onyx d’Algérie, on aperçoit une Amphitrite sculptée sur le mur. Toile représentant Une soirée chez la Païva, peinte par Adolphe Joseph Thomas Monticelli. Ce jugement à l’emporte-pièce ne va pas les empêcher de revenir plusieurs fois chez la comtesse ! J’aimerais beaucoup visiter ce somptueux hôtel, mais on dirait que les visites ont l’air plutôt rares.. C’est vrai qu’il faut s’y prendre bien à l’avance, mais la visite vaut le coup , vraiment j’ai été ravie de pouvoir en savoir plus sur LA PAIVA!!!!! La cheminée en bronze doré est ornée d’une tête de femme, probablement celle de la maîtresse de maison, de deux mufles de lionnes et de deux paires de seins ! Elle est utile à son nouveau mari : sa connaissance des milieux parisiens fortunés facilite le remboursement anticipé de l’indemnité de guerre de six milliards de francs-or exigée par Bismarck[8]. Il est presque certain que les têtes de femmes que l’on aperçoit souvent soient inspirées du visage de La Païva : un ovale parfait, un nez très droit et des yeux plutôt proéminents… On retrouve aussi l’effigie de la lionne, référence au passé sulfureux de La Païva. Esther Lachmann, née de père polonais et de mère allemande dans le ghetto juif de Moscou en 1819, est issue d’une famille de marchands de draps. Le journaliste Montorgueil note : Le caprice n’habita jamais l’âme de cette étrangère ; elle ne livra rien au hasard, à la fantaisie ; tout fut, chez elle, délibéré, voulu. Les diamants de la Païva : Deux diamants jaunes de près de cent carats chacun constituaient le cadeau de noces de l'immortelle marquise de Païva, célèbre courtisane du Second Empire. Après un séjour à Londres pendant lequel elle séduit des Lords anglais fortunés pour remplir ses caisses vides, elle revient à Paris. Elle ne survivra pas longtemps à cet éloignement forcé, à cette déchéance sociale. Hôtel de la Païva au 25 avenue des Champs-Élysées en 2009. Elle abandonne alors, sans état d’âme, mari et enfant, et quitte la Russie. Mais est ce bien la direction du bonheur ? A nouveau sans le sou, elle ne s’avoue pas vaincue pour autant ! Elle y meurt le 21 janvier 1884, âgée de soixante-cinq ans[10]. Blanche cristallise les critiques, et est obligée de s’exiler en Silésie dans le château de Neudeck de son mari. Photographie de 1850 environ. Elle est tombée sur le trottoir au niveau du 25 avenue des Champs-Elysées et s’est juré, si elle réussissait, de s’y construire le … Le travail de Jean Paul Gaultier, c’est faire des vêtements. Avoir un hôtel particulier est le rêve de toute courtisane, au XIXème siècle comme sous l’Ancien Régime. D’autres riches amants succèdent à Stanley. Guido tombe amoureux de celle qui, outre la sensualité, lui apporte les nombreuses relations qu’elle a tissées dans le milieu des affaires. Très vite, elle manifeste le désir d’échapper au médiocre destin qu’elle pressent être le sien. Merci pour cette belle plume, Passionnant de lire l’histoire de cette dame très spéciale. Installée près de l’église Notre-Dame-de-Lorette (quartier des lorettes), elle s’introduit dans le milieu de la prostitution où, sur le conseil d’une de ses collègues, elle adopte le pseudonyme de Thérèse. modifier - modifier le code - modifier Wikidata. ↑À l'époque, la majeure partie de la Pologne fait partie de l'Empire russe et de la « Zone de Résidence » des Juifs. Elle eut toujours une boussole sous son oreiller, et, par nature, jamais ne perdit le nord. These rooms have changed very little since the 18th century, including the Chambre du prince, Salon ovale du prince, Chambre d'apparat de la princesse and the very fine Salon ovale de la princesse with gilded carvings and mirror-glass embedded in the boiserie and ceiling canvases and overdoors by François Boucher, Charles-Joseph Natoire, and Carle Van Loo. Connaissant sa capacité à se mettre en scène, c’est fort possible ! Animée d’une volonté de fer, elle fit preuve d’une ténacité qui surprend, et force l’admiration. Thérèse Lachmann est devenue ce vers quoi ont tendu tous ses efforts : une vedette des mondanités parisiennes, dotée d’une position sociale bien assise. En 1848, Herz part donner des concerts aux États-Unis. Il appelle le toucher, fascine la vue, envoute le corps. C’est touchant de savoir ENFIN à quoi elle ressemblait ! Thérèse rencontre Henri Herz en 1841. Elle a pourvu à son éducation mais ne l’a jamais revu. Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre. On sent tomber sur cette table magnifique, chargée de cristaux, éclairée de l’incendie des lustres, le froid, l’horrible froid, spécial aux maisons de putains jouant la femme du monde…. Très vite, elle manifeste le désir d’échapper au médiocre destin qu’elle pressent être le sien. L’Hôtel de La Païva est l’un des plus beaux hôtels particuliers de Paris. J’étais à la recherche des informations sur les lionnes, lorettes et grisettes pour mon travail sur la Dame aux Camélias et La Traviata et voilà que j’ai fait la connaissance d’une femme très interessante. La légende veut que la Païva, à l’époque où elle vendait ses charmes, ait été brutalement éjectée d’un fiacre, une fois le monsieur satisfait. Son coût exorbitant (dix millions de francs-or) défraie la chronique. Blanche maîtrise également le monde des affaires, a des relations partout, dont elle fait profiter son mari. En réalité son lit, à baldaquin et tentures, n’est pas celui d’une courtisane. Hôtel de la Païva : Le Jour pourchassant la Nuit par P. Baudry (la Nuit est figurée par la Païva), plafond du grand salon. Mais elle parvint toute sa vie à tirer parti des situations. œuvre la question de la marchandisation du corps, de ce que cache l’échange qu’est l’acte sexuel, tarifé ou non. Esther Lachmann, née de père polonais et de mère allemande dans le ghetto juif de Moscou en 1819, est issue d’une famille de marchands de draps. Gaultier recompose devant la camera plus de douze de ses créations les plus emblématiques. Surtout, la présence de trois gigantesques miroirs prouvent que La Païva est à l’aise avec son corps ! La dernière modification de cette page a été faite le 21 décembre 2020 à 09:18. Son mari étant prussien, très proche des hautes sphères du pouvoir, on l’accuse bientôt d’être une espionne à la solde de l’ennemi. 31 mai 1867. ↑ Odile Nouvel-Kammerer (dir. Le Salon de musique est décoré d’une fresque peinte par Henri Picou : Vénus sortant de l’onde. Classé monument historique, non seulement il il conserve intact son décor du second Empire mais il est situé sur la plus belle avenue du monde : l'avenue des Champs-Elysées .
Personnages Féminins Littérature Jeunesse, Camille Abily Et Sonia Bompastor Ensemble, Prénom Le Plus Court Du Monde, Prix Télévision 1950, Du Diététique Et Nutrition Clinique Et Thérapeutique, L'infirmière En Réanimation, Sac Animator Disney, Exemple Organigramme Fonctionnel, Joke De Papa Québec Liste, Instinct 2019 Full Movie, Chien Des Pyrénées Chiot, Portra 400 Vc,

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